Quatre jours. L’attente dura quatre longs jours pendant lesquelles, il s’enferma chez lui, incapable de penser à autre chose qu’aux événements du week-end. Il essayait de comprendre ce qui s’était passé. Il s’en voulait de ne pas avoir réussi à trouver le moyen d’éviter l’inévitable. Mais c’était inévitable. Cela, il le savait que trop bien.
Quatre longs jours à tourner en rond dans sa tête, à dérouler chaque seconde de cette semaine. Aucune logique dans tout cela. Simplement, un glissement vers un désarroi insensé et incompréhensible. Mais voilà, comment expliquer les choses sans se vendre complètement ? C’était impossible. Il ne voulait pas dire les choses : elles étaient trop tristes. Pourquoi gâcher du papier à écrire des choses moches. S’il devait la revoir, c’était pour reprendre l’histoire à l’étape du bonheur. Cet épisode, on pouvait le mettre aux archives. En même temps, que s’était-il passé ? La vérité devenait évidente pour tout le monde. Qui cela pouvait-il gêner ? Au bout de trois mois, c’était suffisant pour commencer à faire quelque chose, à faire un choix. Qui cela surprenait-il ? Personne. Tout le monde était plus ou moins au courant. Et puis, c’était mieux en fait. C’était défaire les chaînes de leur relation. Elle était déjà belle. Elle ne demandait plus qu’à s’envoler. Mais voilà. Le doute commençait à s’emparer de lui. Elle, le réalisait-elle ? Réalisait-elle que c’était une étape pour magnifier l’histoire ?
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